La première fois que je suis allé à la CTW, j'étais allé manger au Chic Resto Pop sur la rue Adam qui se trouve à être dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve et quelqu'un m'avait amené. Le gars me disait, est-ce que ça te tente d'aller voir de la lutte dans un sous-sol d'église? Sans hésitation, j'ai répondu à sa proposition. Il faut dire que je regardais la lutte dans le temps que ça passait à TVA dans les années 1980 et au début des années 1990 à l'époque qu'Édouard Carpentier commentait les combats de lutte. Ça m'a pris des années avant que je me décide d'aller voir un gala dans un sous-sol d'église, de fil en aiguille j'ai compris que la CTW était géré de la même façon qu'une troupe de théâtre amateur et c'est la première fédération où j'ai commencé à aller. Bien sûr, tous ces lutteurs vous diront que ça ne les payent pas lutter sur un ring. C'est comme un comédien de troupe de théâtre amateur, il performe sur la scène, ça ne fait pas quelqu'un de mauvais et c'est la même chose en ce qui concerne la lutte amateur. Oui, ça coûte 5$ entrer la plupart du temps, ça charge cette somme aux gens dans le but de payer la salle. Par la suite, j'ai fait le tour de plusieurs fédérations de lutte qui fonctionnent sensiblement pareilles, en fait ce sont des fédérations à but non lucratif au même titre que ceux qui développent leur passions artistiques. Là dedans, je verrai certains lutteurs développer leur talent au sein de l'UDA. Je conseillerai à tous ces passionnés de lutte de s'impliquer en politique afin qu'un jour, il y aura des subventions accordées aux fédérations de lutte qui veulent mettre plus de budget pour présenter ces spectacles.
